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  • : Dessins poétiques
  • : Blog de Sara Picazo afin d'y présenter ses illustrations avec le rotring, mais aussi quelques autres de ses créations.
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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 11:26




J'écoute la guitare

Dans la nuit troublante
Aux bords des fleuves mystérieux
La guitare chante
un doux refrain mélodieux
Et la nostalgie
De son accent triste et berceur
Met du rêve dans mon coeur
Cette voix si tendre
Eveille en moi tous les désirs
Et je crois entendre
Au loin chanter mes souvenirs

Refrain
J'écoute la guitare
Plaintive dans la nuit
dont le rythme bizarre
Eveille un chant plus joli
Plus rien ne me sépare
De cet heureux pays
Et mon rêve s'égare
Jusqu'aux îles d'Hawaî.

A l'heure du rêve
A l'heure grise ou tout s'endort.
Une voix s'élève
Une guitare aux doux accords
Et la mélopée
De sa musique au rythme lent
Fait vibrer mon coeur ardent.
Sa chanson lointaine
2voque en moi quand viens le soir
La belle indigène
Aux rires clairs aux grands yeux noirs
les nuits parfumées
Par ses plus doux baisers d'amour
Je m'en souviendrais toujours.


Vous pouvez aller sur ce site : http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/musique_78trs/mi44.htm pour écouter la chanson.

Voici une de mes illustrations pour cette chanson




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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 14:45

 



L'océan

1905

Chanson créée par Bérard en 1905 ou 1906

 

Paroles : Bertal et Louis Maubon, Musique : d'Émile Spencer

Bérard en 1911

 

Paroles :

Là-bas sur l'océan
Dans ce phare qui scintille
Le gardien vigilant
Demeure sans famille.
Seul dans l'immensité
Quand le flot se soulève
Parfois comme en un rêve
Il se prend à chanter.

L'océan sous sa garde
Le soir fait miroiter
Par la lune blafarde
Ses replis argentés.
Dans cet apothéose
Porte vers l'horizon
Sa joyeuse chanson
Océan grandiose !


Mais un soir le gardien
Quelque folie en tête...
Au village voisin
Va revoir sa brunette.
Près d'elle il s'attarda
Car elle était jolie
Mais le phare-vigie 
Le soir n'éclaira pas.

L'océan sans son garde
Paraît désorienté
Les étoiles hagardes
Ont terni leur clarté.
Prenez garde au naufrage
Pauvres petits bateaux
Balancés par les flots
Car l'océan fait rage !

Au village voisin
Des gens courent dans l'ombre
On sonne le tocsin
Pour un bateau qui sombre.
Pour lui porter secours
Le gars dans l'eau s'élance
Mais les flots par vengeance
Le prennent pour toujours

L'océan n'a plus de garde
Car dans l'obscurité
C'est la folle camarde
Qui vient de l'emporter.
Sorcière toujours avide
Entraînez au lointain
Celui qui fut gardien
De l'océan perfide.

(La strophe en italique n'est pas chantée par Bérard dans la version de 1911)

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 16:16
Après une longue, longue absence , je suis de retour.
Je vous propose la suite de mes illustrations d'après l'album de chansons de René Leredde.



LE TANGO DE LOLA


Je sais bien que les hommes t'admirent
Je les vois rôder autour de toi
Comme un aimant tu les attires
Et j'en souffre malgré moi
Je sais bien que certains te promettent
Des richesses pour mieux te tenter
Et pourtant moi, pauvre poète
Dans l'espoir de te charmer

C'est pour toi Lola ma brune
Que ce soir j'ai fais ce tango
En rêvant seul sous la lune
Aux sons des guitares et des banjos
Hélas! je n'ai pas de fortune
Pour pouvoir t'offrir des joyaux
Et c'est pourquoi ma brune
J'ai mis tout mon coeur dans ce tango

Je sais bien que tout ton être grise
Que celui qui te tient dans ses bras
Est à jamais sous ton emprise
Et qu'il ne se reprend pas
Oui, je sais tout cela et quand même
Contre moi je voudrais te tenir
Car plus que tout vois-tu, je t'aime
Tant pis si je dois souffrir


Voici mon illustration d'après cette chanson :



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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 09:40
Voici une illustration de René Leredde de 1935 d'après une chanson "Nuits de chine" qu'il a recopiée.


Nuits de chine

Quand le soleil descend à l'horizon
A Saigon
Les élégantes s'apprêtent et s'en vont
De leurs maisons
A petits pas, à petits cris
Au milieu des jardins fleuris
Où volent les oiseaux jolis
Du paradis
Tendrement enlacés
Se grisant de baisers
Les amants deux par deux
Cherchent les coins ombreux

{Refrain:}
Nuits de Chine
Nuits câlines
Nuits d'amour
Nuits d'ivresse
De tendresse
Où l'on croit rêver jusqu'au petit jour !
Nuits de Chine
Nuits câlines
Nuits d'amour !

Sur la rivière entendez-vous ces chants
Doux et charmants ?
Bateaux de fleurs, où les couples en dansant
Font des serments !
Pays de rêve, où l'étranger
Cherchant l'oubli de son passé
Dans un sourire a retrouvé
La joie d'aimer
Eperdu, le danseur
Croit au songe menteur
Pour un soir de bonheur
On y laisse son cœur

{Refrain}

Mousmée jolie dont mon cœur est épris
Je veux l'oubli
Puisque de toi mon amour infini
Reste incompris
L'opium endort les malheureux
Et les emporte jusqu'aux cieux
Dans un nuage merveilleux
De fumée bleue
Dans le soir qui s'enfuit
Loin des chants, loin du bruit
Sur la natte, endormi
Le beau rêve a repris

{Refrain}


Voici une illustration d'après cette chanson


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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 06:57
Voici l'écrit par René Leredde de la chanson  "Tango des fauvettes"
 

Tango des fauvettes

Au Texas, où l'aurore
A des parfums de violette,
Un frisson de mandore
Fait chanter toutes les fauvettes
Avec leurs tresses brunes
Et leurs yeux de velours
A qui cherche fortune
Elles donnent l'amour

Dès que le jour a fui
Elles s'en vont légères
Et, de l'ardente nuit,
Font goûter le mystère
Les baisers de passion
De ces fauvettes brunes
Sont la folle chanson
Qui monte au clair de lune
Le gaucho qui chemine
Dans la Sierra mystérieuse
Presse sur sa poitrine
Sa tendre fauvette amoureuse
Il a le cœur en fête
En cette nuit d'été
Car, tout bas, la fillette
Lui promet sa beauté

Dès que le jour a fui
Elles s'en vont légères
Et, de l'ardente nuit
Font goûter le mystère
Les baisers de passion
De ces fauvettes brunes
Sont la folle chanson
Qui monte au clair de lune

Hélas ! Il doit quitter
Ce doux pays de rêve
Il emporte là-bas
L'espoir et la fortune
Mais son cœur restera
Chez les fauvettes brunes


Voici une de mes illustrations pour cette chanson :

 


  J'ai trouvé une vidéo de cette chanson sur YouTube.

 

 


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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 08:50
J'ai trouvé un livre aux puces de Saint Ouen écrit par un militaire du régiment 146éme R.I.F.
Il a copié des chansons d'amour et de militaire de l'époque avec quelques petites illustrations de lui.
Mon objectif est d'illustrer ses chansons.

Voici peut être une photo de lui qui était dans le cahier.



Je vous montre ses premières pages.



Si quelqu'un a une idée de ce que signifie la page que je présente, indiquez le moi.


Voici le refrain d'une chanson.


L'âme des roses

Elles ont une âme les roses.
Car ce sont des femmes les roses.
Elles en ont tous les charmes.
Beauté tendresse et larmes.
N'éffeuiller jamais les roses
Car dans les secrets des roses
Une âme de femme est enclose
Et c'est elle qui souffre quand
on fait mal aux roses.

Voici une de mes illustrations pour la poésie "l'âmes des roses".


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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 07:13
paix.jpg

Le noir démon des combats
Va quitter cette contrée
Nous reverrons ici-bas
Régner la déesse Astrée

O Paix! source de tout bien
Viens enrichir cette terre
Et fais qu'il ne reste rien
Des images de la guerre.

Chasse des soldats gloutons
La troupe fière et hagarde
Qui mange tous nos moutons
Et bat celui qui les garde.

Délivre ce beau séjour
De leur brutale furie
Et ne permet qu'à l'amour
D'entrer dans la bergerie.


Fais qu'avecque le berger
On puisse voir la bergère
Qui coure d'un pas léger
Qui danse sur la fougère

Et qui du berger tremblant
Voyant le peu de courage
S'endorme, ou fasse semblant
De s'endormir à l'ombrage

Accorde à nos longs désirs
De plus douces destinées
Ramène nous les plaisirs
Absents depuis tant d'années.

Etouffe tous ces travaux
Et leurs semences mortelles
Que les plus grands de nos maux
Soient les rigueurs de nos belles

Et que nous passions les jours
Etendus sur l'herbe tendre
Prêts à conter nos amour
A qui voudra les entendre.
 

Jean de La Fontaine

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6 août 2007 1 06 /08 /août /2007 06:12

baise.jpg

Baise m'encore...

Baise m'encor, rebaise-moi et baise :
Donne-m'en un de tes plus savoureux,
Donne-m'en un de tes plus amoureux,
je t'en rendrais quatre plus chauds que braise.

Las te plains-tu ? Ca que ce mal j'apaise,
En t'en donnant dix autres doucereux
Ainsi mêlant nos baisers tant heureux
Jouissons-nous l'un de l'autre à notre aise.

Lors double vie à chacun en suivra
Chacun en soi et son ami vivra.
Permets m'amour penser quelque folie :

toujours suis mal, vivant discrètement, 
Et ne puis donner contentement,
Si hors de moi ne fais quelque saillie.

Louise Labé

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 07:38

 

Un secret

Mon âme à son secret, ma vie a son mystère :
Un amour éternel en un moment conçu ;
Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire.
Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.

Hélas ! J'aurai passé près d'elle inaperçu ;
Toujours à ses côtés et pourtant solitaire ;
Et j'aurais jusqu'au bout fait mon temps sur la terre,
N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.

Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre,
Elle suit son chemin distraite et sans entendre
Ce murmur d'amour sur ses pas.

A l'austère devoir pieusement fidèle,
Elle dira lisant ces vers tout remplis d'elle :
"Quelle est donc cette femme ?" et ne comprendra pas.

Félix Arvers

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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 21:56

Les Yeux d'Elsa

Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire

À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés

Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie
Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure

Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé

Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois
Le manteau de Marie accroché dans la crèche

Une bouche suffit au mois de Mai des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux

L'enfant accaparé par les belles images
Écarquille les siens moins démesurément
Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages

Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août

J'ai retiré ce radium de la pechblende
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes

Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa

Louis Aragon


 

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